Étudier en Allemagne : "Ce n’était pas mon premier choix, mais finalement, c’est génial", raconte Pauline

Pauline, 21 ans, est étudiante en double diplôme EBP International à Kedge Business School. Une formation qui lui offre l’opportunité de partir étudier un an et demi dans le pays de son choix. Elle raconte pour l’Etudiant son Erasmus à Cologne, une expérience qui a complètement changé sa vision de l’Allemagne.
Après une première année à Bordeaux et un stage à New York, Pauline poursuit actuellement sa troisième année à Cologne, en Allemagne, pour réaliser une mobilité dans le cadre de son double diplôme à Kedge.
"Au départ, ce n’était pas mon premier choix, mais finalement, c’est génial", confie la jeune femme. Pauline rêvait plutôt des États-Unis, du Portugal ou encore de l’Espagne. "Je voyais l’Allemagne comme un pays un peu ennuyeux, avec une langue compliquée. Je me suis dit : 'Mais qu’est-ce que je vais faire là-bas ?'".
Une belle surprise
En allant au-delà de ses a priori, la jeune femme a pu découvrir une ville dynamique et propice aux rencontres. "Il y a beaucoup d’étudiants et c’est hyper international. Tout le monde est ouvert à se rencontrer", raconte-t-elle.
La barrière de la langue n’a pas été un frein dans son intégration. Bien que Pauline ne parle pas du tout allemand, les habitants parlent couramment l’anglais. La totalité de ses cours sont également en anglais.
Malgré tout, elle s’efforce de parler allemand tous les jours pour progresser. "Il y a quelques jours, j'ai commandé mon premier repas en allemand. C’était vraiment mon objectif, au moins réussir à commander dans un restaurant", plaisante Pauline.
Des rencontres inattendues
Malgré ses appréhensions avant d’arriver en Allemagne, Pauline a réussi à s’intégrer beaucoup plus facilement qu’elle ne l’imaginait. "Je ne parlais pas du tout allemand et je pensais que l’intégration allait être catastrophique. Et finalement, ça s’est bien passé parce qu’ils parlent très bien anglais", raconte la jeune femme.
C’est sur un coup de chance qu’elle rencontre, dès son arrivée, deux étudiantes françaises. Avec 26.000 abonnés sur TikTok, Pauline partage des vlogs de ses journées en tant qu’étudiante à l’étranger et c’est grâce à ça qu’elle rencontre son groupe d'amis. "Il y a deux Françaises, qui étudient à la fac à Cologne qui m’ont envoyé un message sur TikTok. On a décidé de se voir et on est devenues des super bonnes copines d’Erasmus", explique Pauline.

Cologne, une ville pleine d’opportunités
Grâce à ses rencontres, Pauline a pu participer à de nombreux événements et soirées étudiantes et à plein d’événements organisés par la fac.
L'étudiante a également rejoint le groupe Facebook "Les Frenchies à Cologne", qui lui a permis de trouver un emploi. "J’avais posté une annonce sur ce groupe, et grâce à ça, j’ai trouvé des familles franco-allemandes et franco-italiennes qui cherchaient une baby-sitter", raconte l’étudiante de Kedge.
C’est sur ce groupe que Pauline a également pu trouver des logements et rencontrer des étudiants : "Par exemple, pour le logement, j’avais demandé de l’aide sur le groupe et ils m'ont conseillé l’application WG-Gesucht, qui est vraiment top", ajoute-t-elle.
Motivée à s’impliquer dans des projets, Pauline prévoit de lancer un club de running avec cinq camarades de sa classe. "On va créer un club de running appelé Run&Meet club. L’idée, c’est de réunir les étudiants étrangers autour de courses à pied. Ça nous permettra de faire des rencontres et de nous ouvrir davantage", explique Pauline avec enthousiasme.
"J’avais le souhait de découvrir de nouvelles cultures"
Avant de réaliser ses premiers stages à l’étranger, Pauline ne savait pas vraiment vers quoi elle se dirigerait plus tard. "J’avoue que quand je suis arrivée en études supérieures et que j’ai choisi Kedge, je ne pensais pas que j’allais autant voyager", confie l’étudiante.
Ses expériences à l’étranger l’ont aidée à clarifier son projet professionnel. "Ce nouveau semestre en Allemagne m'a permis de m’ouvrir davantage aux autres et surtout de pratiquer mon anglais. C’est tellement satisfaisant de voir que je peux me débrouiller seule dans un pays étranger, donc oui pourquoi pas travailler à l’étranger", conclut-elle.